Farida Amadou
Farida Amadou est une musicienne basée à Bruxelles, en Belgique. La basse électrique est son instrument principal. Rapidement, Farida a commencé à plonger dans la musique d'improvisation, et a été rapidement identifiée par les collectifs locaux et les musiciens après des pratiques d'improvisation et des collaborations avec des musiciens comme Thurston Moore, Peter Brötzmann, Julien Desprez, Dave Rempis, Chris Corsano, Andy Moor, Pat Thomas, Lukas Koenig, entre autres collaborations occasionnelles telles que Jerusalem in My Heart et Moor Mother.
S'il y a une musicienne de la dernière décennie que vous pouvez entendre dans des contextes musicaux extrêmement divers, c'est la bassiste électrique et sculptrice sonore belge Farida Amadou. Vous pouvez non seulement apprécier la maîtrise infaillible et habile qu'elle a de son instrument, mais aussi le pouvoir transformateur de réinterpréter et d'élargir son matériel de manière spontanée et non conventionnelle.
Amadou est autodidacte et radicalement consciente de sa relation idiosyncrasique avec la guitare basse. Elle n'imite ni les virtuoses de la basse électrique, ni n'utilise l'instrument comme un pur générateur de sons qui émet simplement des bourdonnements et des larsens. Elle adopte une approche complètement indépendante et unique. Cette liberté lui permet de créer un mur de son écrasant, ainsi que des structures simples et claires qui sont rythmiquement concises, générant un large espace associatif qui se situe quelque part entre le free jazz et le noise.
Son travail est souvent concentré et circulaire, où les motifs sont établis et développés vers l'extérieur. C'est un son organique au sens littéral du terme, constamment en mouvement, mais reposant en lui-même. Les trois pièces solo qu'elle a enregistrées pour Week-End Records soulignent son impressionnante capacité à enflammer l'extase à partir de la tranquillité, à déployer toute une gamme d'ambiances à partir de quelques idées puissantes.
Ces attributs font d'elle une musicienne qui enrichit chaque groupe dans lequel elle joue, car elle est présente avec son son assuré et cristallisé, mais s'abstient d'être dominatrice. Cependant, ses forces sont encore plus évidentes lorsqu'elle joue en solo : les contrastes entre les nuages de son sombres et lourds et les passages rythmiques, et les transitions entre les mouvements qui sonnent toujours "logiques" mais surprenantes.
Son nouvel album solo, "When It Rains It Pours", présente Amadou comme une improvisatrice inspirée qui suit son intuition musicale et son acumen pour créer un univers sonore vraiment unique. Rarement la musique improvisée a-t-elle sonné de manière aussi succincte et convaincante.

Farida Amadou est une musicienne basée à Bruxelles, en Belgique. La basse électrique est son instrument principal. Rapidement, Farida a commencé à plonger dans la musique d'improvisation, et a été rapidement identifiée par les collectifs locaux et les musiciens après des pratiques d'improvisation et des collaborations avec des musiciens comme Thurston Moore, Peter Brötzmann, Julien Desprez, Dave Rempis, Chris Corsano, Andy Moor, Pat Thomas, Lukas Koenig, entre autres collaborations occasionnelles telles que Jerusalem in My Heart et Moor Mother.
S'il y a une musicienne de la dernière décennie que vous pouvez entendre dans des contextes musicaux extrêmement divers, c'est la bassiste électrique et sculptrice sonore belge Farida Amadou. Vous pouvez non seulement apprécier la maîtrise infaillible et habile qu'elle a de son instrument, mais aussi le pouvoir transformateur de réinterpréter et d'élargir son matériel de manière spontanée et non conventionnelle.
Amadou est autodidacte et radicalement consciente de sa relation idiosyncrasique avec la guitare basse. Elle n'imite ni les virtuoses de la basse électrique, ni n'utilise l'instrument comme un pur générateur de sons qui émet simplement des bourdonnements et des larsens. Elle adopte une approche complètement indépendante et unique. Cette liberté lui permet de créer un mur de son écrasant, ainsi que des structures simples et claires qui sont rythmiquement concises, générant un large espace associatif qui se situe quelque part entre le free jazz et le noise.
Son travail est souvent concentré et circulaire, où les motifs sont établis et développés vers l'extérieur. C'est un son organique au sens littéral du terme, constamment en mouvement, mais reposant en lui-même. Les trois pièces solo qu'elle a enregistrées pour Week-End Records soulignent son impressionnante capacité à enflammer l'extase à partir de la tranquillité, à déployer toute une gamme d'ambiances à partir de quelques idées puissantes.
Ces attributs font d'elle une musicienne qui enrichit chaque groupe dans lequel elle joue, car elle est présente avec son son assuré et cristallisé, mais s'abstient d'être dominatrice. Cependant, ses forces sont encore plus évidentes lorsqu'elle joue en solo : les contrastes entre les nuages de son sombres et lourds et les passages rythmiques, et les transitions entre les mouvements qui sonnent toujours "logiques" mais surprenantes.
Son nouvel album solo, "When It Rains It Pours", présente Amadou comme une improvisatrice inspirée qui suit son intuition musicale et son acumen pour créer un univers sonore vraiment unique. Rarement la musique improvisée a-t-elle sonné de manière aussi succincte et convaincante.